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Accueil > Travailler dans le renseignement > Au service de l’État > Ministère de la Justice
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Ministère de la Justice

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BUREAU DU RENSEIGNEMENT PÉNITENTIAIRE (MI 3)

PRÉSENTATION

La lutte contre la radicalisation dans les établissements pénitentiaires demeure une priorité du gouvernement. Créé en 2003 au sein de la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) du ministère de la Justice, le Bureau Central du Renseignement Pénitentiaire (BCRP) – dit bureau MI 3 – a d’abord eu pour mission d’assurer une surveillance des détenus dits difficiles, avant de voir sa mission étendue, après les attentats de Londres et de Madrid en 2005, aux phénomènes de radicalisation. Auparavant, la structure existait depuis les années 1980 sans réelle formalisation.

MISSIONS                                                                                                                                     

  • Le BCRP a pour missions de recueillir et d’analyser l’ensemble des informations utiles à la sécurité des établissements et des services pénitentiaires, d’assurer le suivi régulier et individualisé des personnes détenues le justifiant et de surveiller en liaison avec les autres services compétents de l’État (notamment du ministère de l’intérieur) l’évolution de certaines formes de criminalité et de radicalisation violente. Il s’emploie à détecter les mouvements de repli identitaire et de radicalisation, et à gérer la détention des personnes concernées. Il organise la collecte de ces renseignements auprès des services déconcentrés et procède à leur exploitation à des fins opérationnelles. Il assure la liaison avec les services centraux de la police et de la gendarmerie.
  • La mission du renseignement pénitentiaire consiste tant dans le suivi et l’évaluation de la situation des établissements pénitentiaires au regard des risques d’incidents graves (prévention des évasions, intrusions, mouvements collectifs et actions concertées de détenus, etc.) que dans la collecte, le croisement et l’analyse des renseignements concernant des détenus dangereux, notamment au titre du terrorisme.
  • La circulaire conjointe des ministères de l’Intérieur et de la Justice du 25 juin 2014 renforce la coopération entre les services de l’État et fait des services de l’administration pénitentiaire des membres des réunions des états-majors de sécurité en préfecture.
  • La loi relative à la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et leur financement, promulguée le 3 juin 2016, comporte des dispositions qui visent à doter l’administration pénitentiaire de pouvoirs étendus à travers l’accès à des techniques de renseignement.
  • Il s’agit d’un véritable changement d’échelle consistant à faire du renseignement pénitentiaire un service de renseignement du second cercle au sens de l’article L. 811-4 du code de la sécurité intérieure.

ORGANISATION                                                                                                                          

  • La BCRP comprend une vingtaine de personnels et s’articule autour de trois pôles : Terrorisme et criminalité internationale (TCI), Grand banditisme (GB) et Documentation.
  • Le bureau central s’appuie sur les renseignements recueillis par un correspondant dans chacune des neuf Directions interrégionales des services pénitentiaires (DISP) et sur un délégué local dans chaque établissement pénitentiaire.
  • Une doctrine d’emploi du renseignement pénitentiaire précise le fonctionnement et l’organisation du renseignement pénitentiaire et a été diffusée en décembre 2015.  La transmission d’informations en provenance des services de renseignements à destination des niveaux national, interrégional ou local du renseignement pénitentiaire est actuellement régie par des protocoles signés avec certains partenaires de renseignement (DGSI et UCLAT). Un directeur des services pénitentiaires a été mis à disposition de l’UCLAT pour faciliter les échanges liés à la radicalisation en prison.

RECRUTEMENT                                                                                                                          

  • Le plan de lutte contre le terrorisme annoncé par le Premier ministre le 21 janvier 2015 a accru considérablement le nombre d’agents du réseau de renseignement pénitentiaire, aux niveaux central, interrégional et local. Ses effectifs ont été renforcés avec plus d’une centaine de nouveaux emplois. Les établissements bénéficient d’un à deux officiers à plein temps chargés du renseignement et les directions interrégionales ont été renforcées par des personnels dédiés au renseignement (officiers, personnels d’insertion et de probation, informaticiens, analystes-veilleurs), permettant la constitution de véritables cellules interrégionales de renseignement pénitentiaire (CIRP).
  • Les profils retenus ne sont plus uniquement des personnels de surveillance mais également des agents d’insertion et de probation ou encore des contractuels informaticiens et spécialistes de la veille sur internet, ou des traducteurs. Ainsi, 13 conseillers pénitentiaires d’insertion et de probation ont rejoint depuis septembre 2015 les CIRP, au même titre que 21 officiers, 11 analystes-veilleurs, 12 investigateurs-numériques et 3 traducteurs.  Au niveau local, un renforcement important a été entrepris au cours de l’année 2015 et poursuivi en 2016 en visant un effectif de 44 officiers spécialisés affectés à plein temps sur ces missions dans les établissements pénitentiaires les plus sensibles. Cette spécialisation de personnels dans ces établissements ne doit pas masquer le travail de renseignement accompli quotidiennement par les personnels pénitentiaires dans les autres sites. Ainsi, le réseau du renseignement pénitentiaire s’appuie aujourd’hui sur des correspondants dans chaque établissement. 

Fiche de poste Responsable du pôle documentation du bureau central du renseignement pénitentiaire :
https://biep-recrute.talent-soft.com/offre-de-emploi/imprimer-fiche-emploi-gestionnaire_67525.aspx
bcrp-recrutement.dap-mi@justice.gouv.fr

Contact :
• Bureau central du renseignement pénitentiaire/BCRP
Millénaire 3
35 rue de la Gare – 75019 Paris
Téléphone : 01 44 77 60 60

• Ministère de la Justice
Direction de l’administration pénitentiaire
13 place Vendôme – 75042 Paris Cedex 01
Tél n° vert : 0 800 035 709
www.justice.gouv.fr

FORMATIONS Y CONDUISANT                                                                                                 

> L’Ecole nationale d’administration pénitentiaire (ENAP)

L’ENAP est un établissement public administratif rattaché au ministère de la Justice qui relève de la direction de l’administration pénitentiaire. Elle est le seul établissement de formation initiale pour tous les personnels pénitentiaires (personnels de surveillance, de direction, d’insertion et de probation, personnels administratifs et techniques). Elle assure également l’enseignement du module « renseignement ». Il s’agit d’un un module d’une semaine mis en place par les personnels de l’EMS 3.
L’ENAP a pour mission :

  • la formation professionnelle initiale et tout au long de la vie des fonctionnaires et agents publics occupant un emploi dans l’administration pénitentiaire ainsi que la formation professionnelle continue des partenaires du service public pénitentiaire ;
  • la préparation à des concours de la fonction publique et, à ce titre, organise des préparations destinées à permettre la diversification des recrutements, dont les modalités sont définies par arrêté du garde des sceaux, ministre de la justice ;
  • la réalisation de travaux de recherches et d’études et leur diffusion ;
  • le développement et la mise en œuvre d’actions de partenariat avec des institutions d’enseignement et de recherche ;
  • le développement et la mise en œuvre d’actions de coopération internationale, notamment en matière de formation et de recherche.

www.enap.justice.fr
www.enap.justice.fr/metiers-et-concours
www.metiers.justice.gouv.fr/tous-les-metiers-de-la-justice-12768/concours-mode-demploi-27942.html
www.metiers.justice.gouv.fr/tous-les-metiers-de-la-justice-12768/recrutement-hors-concours-27943.html

> Comment devenir Lieutenant/Surveillant/Surveillante pénitentiaire ?

Le métier de surveillant pénitentiaire est du ressort du ministère de la Justice. Le recrutement s’effectue donc en passant un concours administratif.
Les conditions à remplir pour se présenter au concours sont les suivantes : avoir un casier judiciaire vierge, être de nationalité française, être âgé d’au moins 19 ans, être titulaire d’un diplôme de niveau CAP (niveau V), du diplôme national du brevet (DNB).
Après le concours la formation professionnelle s’effectue en 8 mois à l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire. Le programme de l’école comprend du droit pénitentiaire, de la gestion du stress, des techniques d’intervention, de la connaissance des populations prises en charge et des stages pratiques en établissement pénitentiaire.

www.metiers.justice.gouv.fr/surveillant-penitentiaire-12629/
www.metiers.justice.gouv.fr/lieutenant-penitentiaire-12615/
www.cidj.com/solR-search?text=surveillant+pénitentiaire&op.x=0&op.y=0
www.metiers.justice.gouv.fr/art_pix/FICHE_METIER_SP_A5_2015.pdf

LIENS UTILES                                                                                                                             

www.justice.gouv.fr/le-ministere-de-la-justice-10017/direction-de-ladministration-penitentiaire-10025/

Rapport de l’Assemblée nationale de 2015 sur la proposition de loi (n° 2571) visant à garantir l’isolement électronique des détenus et à renforcer les moyens du renseignement pénitentiaire :
www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r3092.asp

Réponse du Ministère de la justice à la question écrite n° 13490 de M. Roger Karoutchi (Hauts-de-Seine – UMP) sur les agents de renseignement dans les établissements pénitentiaires :
www.senat.fr/questions/base/2014/qSEQ141013490.html

Islamisme radical : plongée au cœur des « services secrets » de la prison :
www.francetvinfo.fr/faits-divers/attaque-au-siege-de-charlie-hebdo/islamisme-radical-plongee-au-coeur-des-services-secrets-de-la-prison_811549.html

Radicalisation et prison : un (petit) service de renseignement au sein de l’administration pénitentiaire :
http://defense.blogs.lavoixdunord.fr/archive/2014/06/02/un-petit-service-de-renseignement-au-sein-de-l-administratio-13090.html

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